samedi 26 janvier 2008

Gérald Schurr

Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture (1820-1920), Valeur de demain, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1982, vol. III, p. 115.

Raphaël Collin (Paris 1850-1916), élève de Cabanel et de Bouguereau, est le spécialiste des nus (et aussi des portraits) en plein air, qu'il brosse avec grand soin, dans une palette claire et nacrée, parmi les arbres de son jardin de Fontenay-aux-Roses. Grand collectionneur de terres cuites antiques, de grès, de poteries du Japon, il connaît tous les secrets de la céramique et collabore pendant dix-huit ans, de 1871 à 1889, avec Théodore Deck. Chargé d'honneurs, de récompenses et de commandes, il signe de grands panneaux muraux pour la Sorbonne (Fin d'été), pour l'Hôtel de Ville et le grand plafond du Théâtre de l'Odéon (remplacé depuis 1966 par celui qu'a conçu André Masson sur le thème de la Tragédie). On lui doit aussi quelques livres illustrés. Daphnis et Chloé en 1890, les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs en 1906. A l'Hôtel Drouot, le 28 mars 1974, on a offert 4 100 frans d'une toile datée 1892, 218 x 132 cm, Femme au singe.

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