dimanche 27 janvier 2008

E. Benezit

E. Benezit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, Paris, 1999, vol. 3, p. 789.

Collin, Louis-Joseph-Raphaël
Né le 17 juin 1850 à Paris. Mort en 1916 à Brionne (Eure).
XIXe - XXe siècles. Français.
Peintre de genre, nus, portraits, compositions décoratives, illustrateur.

Après avoir commencé des études au lycée Saint-Louis, il alla à Verdun, où il fut le condisciple de Bastien-Lepage. De retour à Paris, il fut élève de Bouguereau, puis travailla dans l'atelier de Cabanel, où il retrouva Lepage, mais aussi Cormon, Morot et Benjamin Constant. Il participa au Salon de Paris à partir de 1873 ou 1875. Grand prix à l'Exposition Universelle de 1889 à Paris et è celle d'Anvers en 1894, il fut officier de la légion d'honneur en 1899 et nommé membre de l'Institut en 1909. Grand collectionneur de terres cuites antiques, de grès et poteries du Japon, il collabora avec Théodore Deck, de 1872 è 1889, è la réalisation de faïences décoratives, notamment: Coin de jardin. Sur le plan décoratif, il reçut plusieurs commandes de peintures, notamment pour la Sorbonne: Fin d'été; 1891, le grand plafond du théâtre de l'Odéon, aujourd'hui remplacé par celui d'André Masson; 1892, à l'Hôtel de Ville de Paris: Au bord de la mer. Portraitiste, il fut aussi peintre spécialiste des nus en plein air, peints dans les tonalités claires et nacrées. Citons les portraits de son père -M. Grandhomme 1878 - Simon Hayem 1879 - Mlle C. 1880, panneau décoratif - Petits portraits en plein air 1881 - Idylle 1882 - Été 1884, grand tableau décoratif. Il fut l'auteur d'illustrations de livres, comme Daphnis et Chloé en 1890 et les Chanson de Bilitis de Pierre Louÿs, en 1906.

samedi 26 janvier 2008

Gérald Schurr

Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture (1820-1920), Valeur de demain, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1982, vol. III, p. 115.

Raphaël Collin (Paris 1850-1916), élève de Cabanel et de Bouguereau, est le spécialiste des nus (et aussi des portraits) en plein air, qu'il brosse avec grand soin, dans une palette claire et nacrée, parmi les arbres de son jardin de Fontenay-aux-Roses. Grand collectionneur de terres cuites antiques, de grès, de poteries du Japon, il connaît tous les secrets de la céramique et collabore pendant dix-huit ans, de 1871 à 1889, avec Théodore Deck. Chargé d'honneurs, de récompenses et de commandes, il signe de grands panneaux muraux pour la Sorbonne (Fin d'été), pour l'Hôtel de Ville et le grand plafond du Théâtre de l'Odéon (remplacé depuis 1966 par celui qu'a conçu André Masson sur le thème de la Tragédie). On lui doit aussi quelques livres illustrés. Daphnis et Chloé en 1890, les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs en 1906. A l'Hôtel Drouot, le 28 mars 1974, on a offert 4 100 frans d'une toile datée 1892, 218 x 132 cm, Femme au singe.

dimanche 20 janvier 2008